La nuit était calme et douce sur cette plage. Percher sur un rocher, l’écrivain armé de sa plume notait chacune des sensations qu’il recensait sous ce clair de lune. Le moindre son comme l’océan qui se mourrait sur le sable, la brise qui caressait sa peau ou bien le hurlement de la ville au loin, était gravé sur le papier granuleux de son bloc-notes. Chaque chose excitait son imagination, l’inspirer pour quelques fantaisie, même si Nicoletti ne voyait encore comment il allait l’intégrait dans son œuvre. Mais pas grave, il écrivait, laissait l’inspiration venir comme le vent et aviserait ensuite.

Ces instants d’isolements étaient importants pour lui. Déjà, cela l’aidait à créer comme la. La nature à toujours était une parfaite muse qui inspirait. Que ce soit les arbres, les montagnes ou bien la plage, elle racontait la magie qui s’y trouvait et pouvait être transformer en mots. Mais aussi, cette solitude aidait à réfléchir sur soi-même, être seul avec ses pensées et médités. Et Daniel avait besoin de ça, il ressentait cette nécessité de penser à tout, de son passé surtout. D’entendre les voix des disparus et méditer dessus avec une profonde peine. Comme le poète dépressif orgueilleux, Daniel écoutait les échos de ce passé tortueux et se servait de ce qu’il voyait pour matérialisé ces paroles déchirantes.

Mais sa solitude n’allait pas durer. Son nez s’excita quand il perçu deux odeurs. Celles de deux canidés bien distinct, une dont son cerveau identifia comme un renard et le second, de quelque chose de beaucoup plus familier. Un rapide coup d’œil de son perchoir et Daniel aperçu effectivement un petit mammifère qui trottait à côté d’un homme. Curieux animal de compagnie, mais Daniel et nous même savions qu’il ne s’agissait pas d’un promeneur habituel, l’écrivain était sur ses gardes, mais sans mots dit et sans le moindre geste, restant figée comme une statue, attendant de voir ce qu’il allait se passer.